samedi 20 mai 2017

Que se passe-t-il ?

Difficile de comprendre ce qui se passe actuellement en France sans regarder l'évolution récente de la planète : la mondialisation économique est terminée, elle a montré ses lacunes immenses et ceux qui en ont éhontément profité cherchent à maximiser leurs gains.

Cette caste multinationale, qui décide de tout et gouverne partout, a finalement compris une chose : "tout ce qui existe mérite de périr" (Hegel). D'abord à cause de la crise des ressources humaines et naturelles qui s'épuisent ; ensuite à cause de la concentration confiscatoire des richesses dans un très petit nombre de mains : l'injustice sociale, et l'insécurité qu'elle génère.
Il faut donc, vite, se mettre à l'abri.

Il sera difficile de s'abriter du dérèglement climatique, grandement dû à la dérégulation du droit économique, mais déjà, certains s'y emploient : la caste mondialisée et apatride se cherche des sanctuaires protégés de la météo et des simples mortels : "la seule patrie des riches, c'est l'argent", dit-on. Ils iront donc vivre là où se trouve leur trésor, aux Bahamas, au Panama, à Singapour... À Cuba !

Mais tous ont bien conscience que leurs jours en tant que maîtres sont sans doute comptés. Il veulent, discrètement, filer avec le magot, s'exfiltrer en douce vers les paradis fiscaux qu'ils ont bâtis sous les tropiques, à l'écart du droit, des pauvres et des pollutions diverses.

C'est pour cela qu'on assiste actuellement en France à une "fire-sale", cette grande braderie des valeurs morales et des principes politiques. Il n'y a plus de gauche ni de droite dans un avion qui tombe : il y a les membres de l'équipage et de la classe "affaires", qui ont un parachute, et les passagers qui n'en ont pas. Les premiers suivent le commandant pendant que les seconds hurlent de terreur :
voilà le résultat de l'élection présidentielle.

Beaucoup de passagers, croyant comprendre ce qui se joue et voulant en être, suivront comme des moutons les membres d'équipage, malgré l'absence de parachute :
voilà le résultat des législatives !
La désillusion sera proportionnelle à la hauteur de la chute.

Pendant que cette caste tente de faire durer son bon plaisir, d'autres forces sociales s'organisent pour préparer la survie, sans chefs et sans argent. Mais les maîtres leur auront laissé une police et une armée bien équipées pour éviter que "le peuple se découvre en tant que classe dominante".

Parce que pour continuer à faire travailler les pauvres, malgré la perte cruelle de toutes leurs illusions, il faudra bien finir par utiliser la force !

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